À la question « pourquoi avez-vous conquis le mont Everest ? », George Mallory (1886-1924) répondit : « parce qu’il est là. » Son petit-fils, également nommé George Mallory, a confié un jour au cycliste australien Andy van Bergen que lui aussi s’entraînait à vaincre l’Everest… mais en vélo ! C’est ainsi qu’a été créé au Canada l’Everesting Challenge, un parcours deux fois plus ardu que les étapes les plus difficiles du Tour de France. 10 391 tentatives réussies ont eu lieu depuis, soit en mountain bike, soit sur des vélos d’entraînement qui simulent l’escalade. Certains cyclistes ont réussi deux, trois ou quatre Everestings. L’effort doit être continu, il est permis de dormir pendant deux heures, quand on a grimpé 8848 m., altitude du Mont Everest. Le record de vitesse est en train de s’améliorer rapidement : il est actuellement de 7h04.

Il existe maintenant aussi une participation féminine à la compétition, avec 300 participantes à ce jour, dont le meilleur temps est 8h53.

Alec Jacobson – International New York Times – 17 août 2020

 

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