Examens déplacés, vacances raccourcies, semaine repensée : dans la plupart des pays d’Asie, les ministères de l’Éducation nationale ont chamboulé le calendrier scolaire afin de compenser les heures perdues lors de la transition aux cours en ligne due au Covid-19. Ainsi les congés d’été au Japon n’ont-ils duré que du 12 au 22 août et les samedis des trimestres suivants sont aussi réaménagés. Il en a été de même à Singapour. Et rien de tout cela ne fait débat.

À Pékin, les autorités chinoises ont été obligées de refermer les écoles primaires deux semaines seulement après leur réouverture. Depuis le 11 juillet les écoliers de la capitale ont ainsi débuté leurs congés d’été sans savoir quand ils retourneraient en classe. Mais le pays a tenu à maintenir intégralement son « gaokao », le baccalauréat chinois. Il n’a jamais été question d’opter pour le contrôle continu, comme en France. Les 11 millions d’élèves et surveillants ont dû prendre leur température quotidiennement durant les 14 jours précédant le bac et les candidats venus de zones considérées à haut risque ont dû garder leur masque pendant les épreuves.

Yann Rousseau et Frédéric Schaeffer – Les Échos – 15 juillet 2020

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