EDITORIAUX 2002
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Janvier 2002 Chers prédécesseurs, Merci de nous avoir interrogés grâce à ce formidable outil : Internet diachronique. Votre question – « qu’en est-il de l’emploi des jeunes en France en 2012 ? » – est très actuelle pour nous. Vous croyez que nous sommes proches du plein emploi parce qu’en 2012 le nombre des jeunes Français a beaucoup diminué. Vous vous trompez : moins de jeunes, ce n’est jamais une bonne nouvelle ; le chômage des jeunes reste un problème aigu de notre société et nous subissons avec la même intensité les pénuries de compétences. Vous aviez bien compris ce qu’il fallait faire : ouvrir le marché du travail, donner sa chance à chaque personne, permettre à toutes les personnes et aux diverses générations de travailler ensemble, les valoriser toutes afin d’inscrire plus effectivement la France dans le contexte universel de la convergence et de la globalisation… C’est-à-dire proposer effectivement à chaque jeune d’accéder à une vraie qualification, reconnue et demandée par le marché du travail. C’est-à-dire faciliter le processus naturel de transformation des activités et des emplois, source de nouvelles activités, de nouveaux emplois, d’une croissance enrichie en emplois. Et pour ce faire, accepter que les compétences se renouvellent et que des activités disparaissent afin que d’autres puissent surgir. La prudence, ce n’est pas ça ! La prudence, c’est d’avoir le courage de faire ce qui doit être fait au moment où il faut le faire. Car il n’est de vraie prudence que prospective. Vous nous l’avez enseigné… à nos dépens. Nous veillerons à ce que nos propres successeurs – en 2022 – ne nous reprochent pas d’avoir manqué de ce courage. Armand Braun |
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Rencontre avec Denis Laming
Citations
« J’aimerais que vous n’affichiez pas mon portrait dans les mairies. Un président n’est pas une icône, un président n’est pas une idole, un président n’est pas un portrait. Accrochez plutôt les photos de vos enfants, et avant de prendre une décision, regardez-les dans les yeux. »
Volodymyr Zelensky – cité dans Le Monde – 19 février 2023
Clin d’oeil
A un journaliste américain qui lui demandait quels étaient les trois auteurs, vivants ou morts, qu’il aimerait inviter à sa table, Patrick Modiano a rétorqué :
« Je crains que ces auteurs, sauf à se connaître déjà, n’auraient pas grand-chose à se dire. Un jour James Joyce et Marcel Proust se rencontrèrent à une réception à Paris. Ils ne se dirent que ceci :
- Il pleut
- Avez-vous un parapluie ?
- Non
- Moi non plus. »
Lettre d’information prospective
Le Bal des Chomeurs

Le bal des chômeurs par A.H.Braun (éditions Descartes, 1999)