La prospective, c'est l'art d'explorer le champ des possibles qu'ouvre sans cesse l'avenir

Auteur/autrice : Sics

Sonnet

Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage Et la mer est amère, et l’amour est amer, L’on s’abîme en l’amour aussi bien qu’en la mer, Car la mer et l’amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux, qu’il demeure au...

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La mort des amants

Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d’étranges fleurs sur des étagères, Écloses pour nous sous des ciels plus beaux. Usant à l’envie leurs chaleurs dernières, Nos deux cœurs...

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Les roses d’Ispahan

Les roses d’Ispahan dans leur gaine de mousse Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l’oranger Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce, O blanche Leïlah ! que ton souffle léger.  Ta lèvre est de corail et ton rire...

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Poème à Lou

Si je mourais là- bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Un obus éclatant sur le front de l’armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur Et puis ce...

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Couvre-feu

Que voulez-vous la porte était gardée Que voulez-vous nous étions enfermés Que voulez-vous la rue était barrée Que voulez-vous la ville était matée Que voulez-vous elle était affamée Que voulez-vous nous étions désarmés Que...

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Citation

« Au début des années 2000, la vulgarisation, c’était la cerise sur le gâteau. Maintenant, la cerise est devenue le gâteau. »

Jean-Michel Courty, physicien – Le Monde – 28 février 2024

Clin d’oeil

« Les réseaux sociaux utilisent les mêmes artifices pour garder les gens le plus longtemps possible devant leur écran, que la fameuse boîte de Skinner, où des rats appuient frénétiquement sur un levier qui leur apporte aléatoirement une friandise. »

Augustin Lignier, International New York Times, 27 janvier 2024

Rencontre

 

L’Argentine ou le monde de demain

Le coin du poète

PRINTEMPS

Une tendre buée verte

Mousse sur les rameaux dans les hautes futaies

Le hêtre et le tilleul y respirent en paix

La tiédeur du soleil

Poussés par le vent d’ouest

Les nuages déposent leur précieuse pluie

Sur les bourgeons qui s’ouvrent

Et les troncs reverdis

Tout brille

La canopée se meut en ondulations lentes 

La jonquille couvre d’or les feuilles du passé

Jean Recoing