RECHERCHE PROSPECTIVE : BIBLIOTHEQUE

Gaston Berger
par Marcel Demonque

Extrait du Bulletin de l’Association de cadres dirigeants de l’industrie (ACADI)
janvier 1961

La brutale disparition de M. Gaston Berger, directeur général de l’Enseignement supérieur, a provoqué une émotion particulière au sein de l’ACADI.

C’est à lui qu’il avait fait appel en 1956 pour présider la séance solennelle de la clôture de la célébration du Xe anniversaire de l’ACADI. Chacun de ceux qui l’ont entendu se souvient de l’éclatant discours, rayonnant à la fois d’intelligence et de chaleur humaine, qu’il avait prononcé à cette occasion sur la nécessité de «Repenser le monde».

Nul mieux que Marcel Demonque, qui a été notre premier introducteur auprès de lui, n’était qualifié pour évoquer sa mémoire. Nous le remercions de s’être acquitté de cette tâche avec toute la conviction que donne une amitié sincère jointe à une respectueuse estime.

***

C’est un lourd sentiment d’appauvrissement que la mort accidentelle de Gaston Berger a fait peser sur ceux qui l’avaient beaucoup approché. Tout en lui était richesse : l’intelligence, le verbe, le regard, la voix, la sensibilité, l’amitié, la simplicité.

Il se tenait communément à une altitude où il eut dû sembler difficile à rejoindre, d’autant qu’il ne cédait pas à la fausse complaisance de descendre pour se rapprocher. Mais il avait une manière si fraternelle d’embrasser le monde et son avenir qu’on se sentait les embrasser tout naturellement avec lui. Il n’enseignait pas sa vérité, il la partageait par amitié, par joie de partager.

Sa pensée jaillissait avec une force, une précision et une fraîcheur étonnantes. Mais, dans les conversations de groupe, le plus souvent, par délicatesse, elle enchaînait sur celle de l’interlocuteur. Dans ces conversations, Gaston Berger vivait intensément. Les « autres » mobilisaient son potentiel de sensibilité et d’intelligence. Il regardait dans les yeux celui qui parlait et son regard était avide comme s’il approchait d’une découverte imprévue. Puis il reprenait à son tour, et, en quelques phrases, il débouchait sur des paysages puissants dont chacun s’imaginait avoir ouvert la route.

Ce qui nous restait ensuite, c’était beaucoup plus que l’éblouissement de son intelligence ; c’était comme si une main avait pris la nôtre pour nous conduire aisément dans des chemins malaisés et que nous ayons gardé la sensation de la chaleur amicale de cette main.

Egoïstement nous pleurons l’ami alors que, dans un temps qui a tellement besoin d’intelligence et de lucidité, c’est la perte d’une intelligence merveilleusement lucide qu’il faudrait pleurer.

***

Sa vie dessine les arabesques d’une légende. Tout y est hors du commun. Pourtant une harmonie profonde y sous-tend tous les événements.

Tout jeune il avait dû prendre un emploi dans une petite industrie, à Aix-en-Provence. On le devine donnant tout autant de vie et de joie à la comptabilité et à la vente de l’huile qu’il en donner plus tard à la philosophie. D’ailleurs l’amour de la philosophie avait fait très tôt irruption dans sa vie ; mais il n’était pas homme à se dédoubler. Il pouvait, tout à la fois, et avec le même goût de vivre, fabriquer, vendre, calculer, investir et s’engager dans les plus hautes spéculations intellectuelles. Il pouvait même et dans le même temps – il y a fait une allusion discrète en octobre dernier, au cours d’un colloque Armée-Université-Industrie – courir le 400 mètres en compétition. Son corps, les affaires, la philosophie, tout comptait et tout se tenait. Il était fait pour être le philosophe de l’action.

Ainsi, la philosophie ne pouvait pas être pour lui occasion de solitude. Il était l’inverse d’un solitaire. Il avait fait à Aix des adeptes et ce petit industriel qui fabriquait et vendait de l’huile avait, à 25 ans, créé la Société de philosophie du Sud-Est. Un peu plus tard il avait organisé et animé un Congrès de philosophie.

Entre temps, il avait passé des examens et, sans solution de continuité, il avait, à 43 ans, quitté son entreprise pour une chaire de philosophie que lui avait offerte la Faculté d’Aix. Il parlait très peu de cette période de son existence ; par simple discrétion ; parce qu’il était ennemi de tout ce qui pouvait paraître singulier ; et, sans doute, parce que ce qui paraissait aux autres singulier dans cette mutation était pour lui un cheminement naturel.

De fait, il ne pouvait s’agir de rupture. Il écrira beaucoup plus tard sur la continuité, l’unité de la vie. «Passé, présent, avenir s’entremêlent et se conditionnent réciproquement (2)». «Dès que l’on songe à la vie dans son élan, dans sa réalité concrète, dans les actions qui l’emplissent, on s’aperçoit que rien n’est intelligible et si l’on isole l’avant de l’après (3)».

La vie était pour lui un passage continu et actif. «La vie c’est le passage. Dire qu’elle est passage revient à dire qu’elle est action (4)».

Il toucha à de multiples formes d’action : l’entreprise, l’enseignement, la résistance clandestine, des missions aux Etats-Unis, au Mexique, l’Administration, d’autres missions encore, l’Unesco, des conférences, des livres, des articles, etc.

La méditation philosophique elle-même chez lui était action. C’est pourquoi il l’appliqua avec une si visible faveur au problème du temps ; ce temps d’aujourd’hui que les hommes remplissent de leurs actions, qui se déroule avec une prodigieuse rapidité et qui est si encombré qu’il devient difficile à scruter et angoissant à vivre.

***

Il est assez naturel que, parmi les actions qui construisent le temps, sa méditation ait tout particulièrement retenu celle qu’il connaissait le mieux : l’entreprise. Il avait inventé pour le chef d’entreprise cette dignité : le philosophe en action ; elle manifestait à ses yeux le lien de nature et de valeur qui existe entre l’action et l’engagement. Plus l’action s’enfonce dans le concret de la vie, plus elle concerne l’existence d’autres hommes, plus alors elle s’engage. Le philosophe en action, ce n’est pas le philosophe de l’action, celui qui construit de savantes volutes intellectuelles pour s’expliquer à lui-même et pour expliquer aux autres la fin de son action. C’est celui dont l’action construit les fins : «il ne façonne pas simplement des objets, il construit le destin des hommes (5)».

Gaston Berger était sensible également et pour les mêmes raisons à la responsabilité écrasante de ces autres constructeurs de destin que sont les savants. Il les voyait avec inquiétude porter des charges de plus en plus lourdes et, contradictoirement, s’enfoncer dans des disciplines de plus en plus étroites, s’isoler dangereusement dans les spécialités. Avec Robert Oppenheimer il mesurait toute la gravité «de l’écart qui ne cesse de s’accroître entre la vocation universaliste des savants et la limitation que leur impose la complexité des disciplines particulières (6)».

Mais l’homme d’action chez lui refusait l’isolement, il en chassait la menace : «… si nous comprenons que le dialogue est le but même de nos actes et non plus simplement le moyen de les rendre efficaces, des règles se précisent : tout progrès de la connaissance devra s’accompagner d’une explication qui s’efforce d’en faire comprendre aux autres la signification, sinon le mécanisme (7)».

Ce recours au dialogue, il ne cessera jamais de le réclamer, d’en appeler de toute sa force l’institution à tous les degrés de l’action. Pour lui, il n’y a pas d’action sans dialogue. Le «philosophe en action» (chef d’entreprise ou savant) est essentiellement un homme qui accepte le dialogue, qui le recherche, qui le provoque.

Dès lors, l’action scientifique et technique est nécessairement lien avec les autres et, par le chemin du lien, amour des autres. «Sans générosité humaine, la technique n’a pas de sens (8)». Et c’est bien ce qui donne du prix au monde, en dépit des dangers qu’il nous fait courir.

Gaston Berger racontait volontiers l’histoire du second Faust qui vend à terme son âme au diable – le terme étant le jour où la plénitude du bonheur terrestre lui aura été donnée. Or il devient ingénieur et chef d’entreprise et rend à la culture, dans les Pays-Bas, des terres marécageuses. Dans cette tâche, «il s’oublie lui-même, il ne pense qu’au bonheur humain qu’il est en train de créer sur la terre». Et, ayant achevé son œuvre dans l’accomplissement du don entier de soi, ayant trouvé le vrai bonheur, alors « il prononce les paroles qui doivent le condamner (9)». Le diable arrive, «mais Dieu change les choses et sauve Faust (10)». «Faust a commencé comme magicien ; il a fini comme ingénieur ; donc il a bien fini (11)».

Gaston Berger, qui a tant parlé et tant écrit sur l’action scientifique et technique, redit sans cesse, comme un leitmotiv, que science et technique ne sont pas des fins en soi mais des moyens : «la science peut donner aux individus et aux sociétés des moyens de vivre, elle ne saurait donner à personne des raisons de vivre (12)». Et même l’action sociale, fille privilégiée de l’action scientifique et technique, ne doit pas donner le change : «Derrière le social, qui n’est que le masque (des relations personnelles), (l’homme) aspire à retrouver l’humain (13)».

Mais les moyens, dans un monde complexe qui les multiplie, peuvent devenir un vrai danger pour l’homme en ce que, au lieu de servir sa liberté, ils finissent par l’emprisonner. «La société nous facilite toutes les actions matérielles mais elles nous enserre, nous surveille et parfois nous étouffe. Nous ne craignons plus les loups. Il n’y a plus de famines. Les épidémies se font rares. Restent les contraventions et les formalités (14)» ; c’est-à-dire la prolifération des moyens minuscules où s’ensevelit finalement la liberté.

***

Philosophe du temps et de l’action, il était naturel que Gaston Berger rencontrât d’autres philosophes du temps et de l’action. Husserl lui avait ouvert les voies de la phénoménologie. Il s’était senti des affinités avec Blondel, Le Senne, Bergson. Il avait eu un penchant affectif profond pour Albert Camus et il avait souffert avec lui de son angoisse devant l’absurdité de notre condition. Il notera cependant que la fermeture de l’homme devant cette absurdité laisse encore grande ouverte la valeur de l’action et de l’amour : «La révolte (d’Albert Camus) est encore fécondité ou elle n’est rien (15)».

Il aura aussi un penchant pour Teilhard de Chardin ; non point peut-être pour sa construction scientifique mais pour sa vision globale qui, en donnant un point final au temps, lui donne aussi un but, une fin, c’est-à-dire un élargissement. C’est sans doute en pensant un peu à Teilhard qu’il répudiait la séparation des genres : «(la pensée contemporaine) récuse la séparation des genres à laquelle nous étions habitués (…) Au contraire on pense souvent aujourd’hui qu’il peut y avoir entre la philosophie et d’autres activités créatrices, comme la poésie et le roman, des affinités essentielles (16)».

Il n’y avait d’ailleurs aucune connaissance à laquelle il ne désirât puiser, car il retrouvait dans toute cette unité dont il faisait le fondement de sa pensée et la trame de sa vie. Il avait une culture musicale très étendue. Il parlait de la peinture mieux que ne le font d’ordinaire les spécialistes et il avait fait à Barcelone une éblouissante conférence sur la peinture espagnole. Au cours des trois ou quatre dernières années, il avait appris le chinois. Il en étudiait minutieusement les idéogrammes. Il y découvrait un vaste domaine d’intelligence et de sensibilité qui s’était enfermé dans la difficulté graphique pour se protéger contre les envahissements de la médiocrité extérieure.

Homme d’action, défenseur de l’action, il passait sans transition, sans coupure, de l’action à la culture. Au-delà de la quantité c’est par la qualité humaine que l’action plonge dans la culture. La quantité se partage et les fragments sont moindres que le tout. Au contraire «les biens de la culture sont à tous et ils se partagent sans s’affaiblir (17)».

Il distinguait clairement «les valeurs universelles qui exigent de tous ceux qui les reconnaissent des comportements identiques (18)» et «les valeurs personnelles qui, par essence, impliquent la diversité (19) » et il ajoutait : «Le nom de civilisation me paraît convenir aux premières ; celui de culture aux secondes (20)». «Ce que recouvre le mot de civilisation, c’est la science, la technique et, en un certain sens, la morale (21)». «L’union ne peut se faire entre deux peuples que s’ils ont la même science et la même technologie (22)». De même «il est impossible d’établir une union sincère et durable entre des peuples qui auraient des positions différentes sur la dignité de la personne, sur la liberté individuelle, sur le respect des engagements (23)».

Mais, à l’inverse, «les valeurs personnelles, qui sont des valeurs esthétiques, supposent l’existence d’individus différents par leur nature et leur situation. Elles impliquent la subjectivité, non point par accident, mais par essence (24)».

Il donnait cette définition : «la culture est le sens de l’humain (25)». La civilisation c’est la somme des moyens de vivre ensemble, mais la culture c’est le moyen de vivre avec, d’approcher véritablement l’autre et c’est ce qui lui donne un prix inestimable. Car «on n’achète jamais l’amitié des hommes : on la mérite, et une des meilleures manières d’y parvenir est encore d’être attentif à leur manière de sentir et de vivre (26)».

C’est pourquoi tout son effort pour l’enseignement aura tendu à faire apprendre aux jeunes les valeurs universelles de science et de technique, mais à faire en sorte qu’elles ne se convertissent pas en une érudition pesante qui oblitère la source même des valeurs personnelles, c’est-à-dire de la culture. Il l’avait dit un jour : l’érudition tue la culture. Et l’on peut penser qu’à la tête de l’enseignement supérieur, son corps à corps avec la machine administrative, avec les traditions et les usages, avec les règlements aura en particulier tendu à limiter l’invasion de l’érudition. Il n’avait pas la fausse illusion d’y avoir réussi ; mais il n’en tirait nulle amertume parce que son optimisme était solide, comme son corps et son esprit, et qu’il pensait bien que les vérités fortes finissent toujours par triompher.

***

Depuis plusieurs années, Gaston Berger avait abordé le problème de la prospective qu’il définissait très simplement ainsi : «la prospective est essentiellement l’étude de l’avenir lointain (27)». C’est un sujet sur lequel il a beaucoup médité, parlé et écrit, car la prospective, si elle n’est pas une discipline s’appliquant spécifiquement à notre époque, prend cependant toute sa force et toute son importance dans notre époque. Aucune autre en effet dans l’histoire n’a connu une telle condensation d’événements ; aucune autre non plus n’a connu une telle qualité d’événements. C’est cette condensation – qui se traduit pour nous par une vitesse – qui rend si difficile la prévision de l’avenir. La rendant difficile elle la rend d’autant plus nécessaire puisque les hésitations de notre attitude présente sont en grande partie faites des incertitudes que nous avons quant à notre avenir.

La prospective n’apporte pas de méthodes, moins encore de recettes pour prévoir l’avenir. «La Prospective n’est ni une doctrine, ni un système. Elle est une réflexion sur l’avenir, qui s’applique à en décrire les structures les plus générales et qui voudrait dégager les éléments d’une méthode applicable à notre monde en accélération (28)». La prospective propose donc seulement des attitudes : «la prospective est une attitude (29)». Il faudrait ajouter : c’est une attitude d’action. Car elle montre que le présent ne doit pas se construire de la même manière dans un monde lent que dans un temps bourré d’événements importants.

L’homme responsable, placé en un moment minuscule de ce temps si dense, doit chercher les grandes directions des événements. Il doit donc faire un effort difficile mais nécessaire de projection de soi-même en avant pour juger ce qu’il est aujourd’hui «à partir de l’avenir, au lieu de faire la démarche inverse, qui est la démarche courante et qui consiste à décider de l’avenir d’après ce que nous sommes actuellement (30)». C’est pourquoi «la prospective est tout autre chose qu’un recours à la facilité. Elle suppose une extrême attention et un travail opiniâtre. Elle est le contraire même du rêve (31)».

Au responsable qui, en construisant le présent engage l’avenir – un avenir où des hommes sont impliqués – elle demande de «voir loin», de «voir large» («pour dépasser les vues étroites des spécialistes»), «d’analyser en profondeur» (pour dépasser l’analogie et l’extrapolation), de «prendre des risques» (car «la prospective suppose une liberté que ne permet pas l’obligation à laquelle nous soumet l’urgence des décisions à court terme»), de «penser à l’homme» enfin («les événements cosmiques où les progrès de la technique ne l’intéressent que par leurs conséquences pour l’homme» (32).

Aussi la prospective, dans la mesure où elle n’est pas un jeu, mais une manière de poser des actes importants, nous engage gravement. Car si nous la pratiquons, c’est-à-dire si nous accomplissons tout simplement notre devoir d’intelligence, nous construisons le présent en fonction de l’avenir. Dès lors «(l’avenir) est aussi, dans une proportion qui ne cesse de croître, ce que nous aurons voulu qu’il fût» car «regarder un atome le change, regarder un homme le transforme, regarder l’avenir le bouleverse (33)». Autrement dit : la prospective «nous libère du fatalisme (34)».

***

Gaston Berger avait quitté tout récemment la direction générale de l’Enseignement supérieur pour centrer sa vie sur deux tâches essentielles. D’une part il allait enseigner la prospective dans une chaire créée à son intention à l’Institut des Hautes Etudes. D’autre part il allait écrire.

Appelé chez son ministre par une réunion importante à l’heure où devait être donnée sa première leçon de prospective, il n’aura même pas ouvert son enseignement. Quant aux deux livres qu’il voulait publier en 1962, l’un sur la Phénoménologie du temps, l’autre un Traité de métaphysique, ils ne seront jamais écrits. Oserais-je dire que j’attendais avec une certaine avidité ce qu’il écrirait sur la métaphysique ? Car le problème des fins, était, à n’en pas douter, pour cet homme d’action, le problème par excellence. Sa philosophie, tout incarnée, ne cessait, à travers l’action du chef d’entreprise et du savant, à travers les notions de civilisation et de culture, à travers la tension prospective, de rechercher le vrai et ultime destin de l’homme.

C’est pourquoi je ne puis m’empêcher ici, et en terminant, d’évoquer cet admirable article sur la Vie mystique qu’il a écrit dans le 19e volume de l’Encyclopédie française consacré aux Philosophies et aux Religions. J’y relève la phrase suivante : «(l’éternité) n’est ni cet arrêt du temps, cette suspension de la vie qu’imaginent pour s’y dérober certains esprits positifs – ni l’extension indéfinie de la durée – ni la totalité des instants. Elle est la perfection de l’amour et la plénitude de l’être – et toute notre existence humaine, qui nous paraissait la seule chose solide et certaine, n’est faite que des fragments de cet être souverainement réel (35)».

———
(1) Bulletin n° 105 de septembre 1956 et Brochure du Xe anniversaire.
(2) Encyclopédie française XX, 20.02.6.
(3) Encyclopédie française XX, 20.02.6.
(4) Encyclopédie française XX, 20.02.7.
(5) Le chef d’entreprise philosophe en action CRC.
(6) Prospective V, page 132.
(7) Prospective V, pages 132-133.
(8) (9) Allocution (mai 1960).
(10) (11) Allocution (mai 1960).
(12) Encyclopédie XX, 20.20.11.
(13) Encyclopédie XXII, 22.22.15.
(14) Encyclopédie XX, 20.20.12.
(15) Encyclopédie française XXII, 22.22.15
(16) Encyclopédie française XIX, 19.02.7.
(17) Allocution (mai 1960).
(18) (19) (20) Prospective III, page 95
(21) (22) Prospective III, page 96
(23) Prospective III, page 96
(24) (25) Prospective III, page 97
(26) Prospective III, page 98
(27) Encyclopédie française XX, 20.54.12.
(28) Prospective VI, page 1.
(29) Encyclopédie française XX, 20.54.12.
(30) Bourbon-Busset. Prospective IV, page 13.
(31) Gaston Berger. Encyclopédie française XX, 20.54.14.
(32) (33) (34) Gaston Berger. Encyclopédie française XX, 20.54.13 et 14.
(35) Encyclopédie française XIX, 19.36.12.

Print Friendly, PDF & Email