Je suis tout à fait d’accord avec votre édito de juillet-août mais le trouve très peu réjouissant. Je pense même qu’il est possible d’en rajouter :

    – Sur la compensation de la distance par la technologie : on peut imaginer que l’hologramme du télétravailleur soit en conversation dans le bureau de son chef de service resté à Paris et que, lors de ses jours dans l’entreprise, son hologramme soit avec sa famille vivant à la campagne, à la table du dîner.

    – La ville au sens juridique du terme, avec sa mairie, son conseil municipal, son administration, ses impôts locaux, n’aura plus de signification. Si l’exode citadin des cadres et des familles aisées se généralise, les logements vacants seront occupés par les banlieusards trop heureux de se rapprocher de leur lieu de travail. Le centre des villes sera constellé de parcs d’attraction privés et surveillés, concentrant hôtels, restaurants, théâtres, cinémas, magasins de luxe et bien entendu locations saisonnières pour les touristes … et pour les anciens citadins devenus ruraux venus passer des vacances à la ville.

Pour le prochain édito il faudrait trouver quelque chose de plus rigolo.

Arnold Brum

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