Le plus léger que l’air est une des formes du rêve de voler, aussi ancien que l’humanité. Rappelez-vous Icare dont les ailes de cire ont fondu au soleil. Le zeppelin s’est lui aussi, d’une certaine manière « brûlé les ailes ». Ce puissant moyen de transport, capable de transporter un équipage et des passagers sur des milliers de kilomètres, a disparu en un seul moment, le 6 mai 1937, quand le dirigeable Hindenburg, après avoir traversé l’Atlantique, a pris feu et s’est abîmé au-dessus de l’aéroport de Lakehurst, dans le New Jersey aux Etats-Unis.

D’autres techniques se sont développées. Le plus lourd que l’air l’a emporté et a éliminé son rival.

Et voici que le plus léger que l’air revient parce qu’il se révèle bien plus écologique, à une époque où l’on a le souci de réduire l’empreinte carbone.

Flying Whales (« baleines volantes ») est une start-up spécialisée dans la construction et l’exploitation de dirigeables. Elle prévoit d’installer bientôt en Gironde une usine pour fabriquer des ballons géants à l’hélium. Ceux-ci sont destinés à livrer des charges lourdes dans des régions isolées, qu’on ne peut rejoindre ni par la route, ni par le rail, entre autres des conteneurs sur des cargos en mer, des troncs d’arbres dans des zones forestières, du matériel de secours dans des régions dévastées par une catastrophe.

Cette aventure ne fait que commencer.

Le dirigeable est, d’une certaine manière, inscrit dans la mémoire collective de l’humanité. Il est le successeur des fameuses Cinq semaines en ballon de Jules Verne. Et comme ce rêve demeure, qu’il n’est pas encore complètement accompli, il est l’ancêtre de la conquête spatiale.

Au fil de sa nouvelle histoire, il trouvera de nouveaux usages, sans limites.

Joyeuse résurrection !

Prospective.fr

Gironde : Flying Whales dévoile le design de son LCA60T

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