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Chez des souris de laboratoire soumises à un régime riche en graisses, les mitochondries, ces usines à énergie cellulaire, présentes dans les cellules adipeuses se fragmentent, formant des mitochondries plus petites dont la capacité à brûler les graisses est réduite. C’est ce que montre une équipe de l’université de Californie (États-Unis). Mieux, les chercheurs ont découvert que cet effet est dû à l’activité d’un seul gène, raiA. Lorsqu’il est suractivé de façon chronique, la protéine correspondante entraîne une baisse de la dépense énergétique dans le tissu adipeux. En désactivant ce gène, les chercheurs ont protégé les souris contre la prise de poids induite par l’alimentation. Ce phénomène, probablement aussi à l’œuvre chez les humains, contribuerait à expliquer le cercle vicieux qui s’installe chez les personnes obèses, qui ont de plus en plus de mal à maigrir. Cibler cette voie pourrait conduire à de nouveaux traitements de l’obésité.

Le Monde – 31 janvier 2024
Wenmin Xia et al – « Nature Metabolism » – 29 janvier 2024

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