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Dans le port international de Mumbai (Inde), un pigeon noir fut repéré par les gardes qui veillent à la sécurité des installations. Il portait une bague et une puce électronique. Le lieu était sensible. Il fallait l’arrêter. On appela la police. Ravindar Patil, l’inspecteur appelé sur cette affaire (et qui avait déjà résolu auparavant le mystère d’un chien empoisonné), se demanda où placer l’oiseau en détention préventive. Il trouva finalement une clinique vétérinaire où on le garda à l’abri des animaux malades en attendant l’enquête.
L’oiseau portait des renseignements de géolocalisation et surtout un message manuscrit en chinois ancien, devenu illisible à cause de l’humidité. S’agissait-il d’un espion chinois qui aurait réussi à franchir la frontière ?
Ravindar Patil se livra à un véritable travail de détective et trouva le fin mot de l’histoire. Il s’agissait en fait d’un pigeon voyageur de compétition originaire de Taïwan. Il était venu par un navire transportant du carburant.
Le pigeon était innocent. Mais, mauvaise volonté ou communication déplorable entre les services, il dut attendre huit mois et une campagne de presse pour être enfin libéré.
Mujib Mashal et Hari Kumar – International New York Times – 7 février 2024
la cage aux oiseaux