La multiplication des questions sans réponse est une caractéristique méconnue de notre époque. Voici trois exemples parmi beaucoup d’autres.
Mountainbikers contre promeneurs en montagne, deux roues contre piétons en ville… même combat. Dans un environnement qu’elles croyaient sécurisé, des personnes sont mises en danger par des humanoïdes filants.
Amis des loups contre ennemis des loups. Les premiers expliquent que les loups jouent un rôle essentiel dans la protection des équilibres naturels. Les seconds sont exaspérés par les dégâts, notamment les agressions contre les moutons ou les vaches, et inquiets du danger qu’ils représentent dans les forêts.
Concentration des populations dans les grandes villes contre désertification des campagnes. D’un côté, le seuil des 80% de citadins est dépassé. De l’autre, les ruraux dont la vie devient de plus en plus difficile ne sont pas disposés à envisager un avenir dans le vide social.
Le point commun de ces conflits, c’est qu’il ne semble pas y avoir d’issue. On ne peut justifier la priorité ni des uns, ni des autres. Le consensus, souvent qualifié de « mou », est inatteignable. La capacité des pouvoirs publics et de la justice à maintenir une sorte d’équité est souvent contournée. Le rapport de force est nié mais c’est lui qui a le dernier mot. Le ton monte.
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