Fondateur d’Isidore, une société qui développe des ordinateurs tactiles afin de favoriser l’autonomie des personnes âgées, puis de Shadow, un PC virtuel hébergé dans le cloud, Emmanuel Freund qui a quitté ces deux sociétés, lance une nouvelle start-up. Il s’est entouré pour ce faire de deux amis de ses précédentes aventures, Arnaud Lamy et Yann Carron de la Carrière, qui louent sa créativité mais savent qu’ils doivent la canaliser : « Il est le moteur, nous sommes les bouées ».

Power Z est né du premier confinement, passé à la maison avec des deux enfants. Il s’agit d’une plate-forme éducative pour les 6-12 ans empruntant les codes des meilleurs jeux vidéo.

Les utilisateurs se promènent dans un monde imaginaire avec un personnage accompagné d’un dragon. Chemin faisant, ils apprennent de nouveaux mots, s’exercent à la lecture, résolvent des énigmes, s’initient au langage des signes… Les premiers tests sont encourageants : les enfants ne veulent pas s’arrêter de jouer quand on les appelle pour manger.

Power Z s’appuie sur un modèle économique original : les utilisateurs paient ce qu’ils veulent pour jouer. « Il y a deux milliards d’enfants dans le monde et c’est l’un des rares marchés dont les géants Amazon, Google et Microsoft sont absents », remarque Emmanuel Freund, qui anticipe un succès  mondial.
Le pari : se servir des écrans pour diffuser les connaissances et toucher tous les enfants, quel que soit le milieu auquel ils appartiennent, faire en sorte que l’addiction aux écrans ne soit plus un mal mais un bien. 

Adrien Lelièvre – Les Echos – 12 juillet 2021
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