Les mines antipersonnel des conflits passés et à venir représentent une menace silencieuse et invisible pour des millions de gens à travers le monde. 

D’après un rapport d’International Campaign to Ban Landmines (ICBL), un réseau international présent dans cent pays, le nombre total de mines enterrées dans le monde pourrait s’élever à 110 millions ; ce sont plus de 5 500 personnes qui, en 2019, ont été tuées ou sérieusement blessées par des mines antipersonnel et autres explosifs restés après des guerres. 80% de ces victimes étaient des civils. 

Mais on pourra peut-être bientôt les repérer et les détruire facilement. 

Shimshon Belkin et son équipe de chercheurs à l’Université de Jérusalem travaillent depuis une dizaine d’années à des détecteurs de mines simples et efficaces. Ils viennent d’annoncer que, grâce à une technique d’ingénierie génétique, ils ont mis au point ces détecteurs : la fameuse bactérie E.coli devient fluorescente en présence d’un produit chimique associé à l’explosif contenu dans les mines. En une heure ou une journée, chacune de ces bactéries se métamorphose en une « luciole miniature », qui reste sombre si l’explosif est absent ou s’allume pour le signaler. 

Elisabeth Landau – International New York Times – 3 juillet 2021
http://www.icbl.org/en-gb/home.aspx

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