Photo: © virtosmedia/123RF 

 

À l’université de Chicago, le couple de neuroscientifiques John et Stephanie Cacioppo travaillaient ensemble sur le sujet de la solitude. En 2018, le mari est décédé et l’épouse a souffert de la solitude. Elle a continué leur recherche. 

La solitude n’est pas l’isolement social. C’est un sentiment qu’on peut éprouver que l’on soit effectivement seul ou au milieu d’une piste de danse. On ressent de la tristesse et souvent aussi l’impression d’être en danger. C’est un état mental. Et il est extrêmement répandu. Il va de pair avec la dépression, l’anxiété sociale, la crainte et s’auto-entretient. 

Mais ce qui importe, c’est que le cerveau peut aussi agir sur lui-même. Le Dr. Cacioppo a mené un protocole avec la prégnénolone, une hormone naturelle. Des doses orales de ce stéroïde semblait effectivement un remède pour beaucoup de sujets, y compris elle-même. Mais à cause d’effets secondaires, elle arrêta bientôt l’expérience. Fréquenter ses amis, faire du sport, de la méditation, marcher dans la nature ont autant d’effets bénéfiques sans les inconvénients. 

S’il ne peut être soigné, le sentiment de solitude peut être combattu.

Eleanor Cummins et Andrew Zaleski – International New York Times – 18 juillet 2023

Print Friendly, PDF & Email